La Commission de l’Union Africaine a lancé ce jeudi 16 octobre 2025, à Gaborone, au Botswana, un atelier de consultation sur l’élaboration de lignes directrices continentales en matière de surveillance transfrontalière des maladies et de collecte de données sur la santé des migrants. Plusieurs experts du continent, dont des représentants du Tchad, prennent part à ces échanges stratégiques.
Les travaux de l’atelier de consultation sur le projet de lignes directrices continentales pour la surveillance sanitaire transfrontalière et la collecte de données sur la santé des migrants se sont ouverts ce jeudi 16 octobre 2025 à Gaborone, capitale du Botswana.
Organisé par la Commission de l’Union Africaine (CUA), cet atelier réunit des spécialistes issus des États membres de l’Union Africaine, des experts en migration, en santé publique, ainsi que des représentants des départements en charge de la santé, du développement humanitaire et social de la CUA.
L’objectif est d’harmoniser les efforts des pays africains pour améliorer la surveillance épidémiologique aux frontières et assurer une meilleure prise en compte de la santé des populations migrantes. Dans un contexte où les flux migratoires s’intensifient sur le continent, ces lignes directrices sont appelées à renforcer les capacités de réponse collective face aux menaces sanitaires transfrontalières.
Le Tchad est représenté à ces assises par Ali Abderaman Abdoulaye, Coordinateur adjoint du Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique (COUSP), qui apporte l’expertise de son pays en matière de gestion sanitaire des mobilités humaines.
Les conclusions de cet atelier devraient aboutir à un cadre continental cohérent pour une meilleure intégration des migrants dans les politiques sanitaires nationales, un pas décisif vers une Afrique plus solidaire et résiliente face aux crises sanitaires.